A l’approche de la fin de l’année, les chiffres se précisent : en 2010, environ 335 000 logements auront été mis en chantier. Une production qui ne permet cependant pas de combler le déficit cumulé, estimé, selon les sources, à environ un million de logements.
Pire, le rythme de construction est incontestablement plutôt à la baisse depuis quelques années, malgré l’objectif gouvernemental affiché de 500 000 logements par an, tandis que les besoins annuels se situent entre 400 000 et 500 000 logements.
L’investissement locatif, favorisé par des mécanismes d’incitation fiscale (exemple : loi Scellier), a permis de réduire partiellement le déficit en logements. Depuis 1986, près de 900 000 logements ont été mis sur le marché de la location, dont une large partie par le biais de l’investissement locatif.
Cependant, la forte croissance du nombre de nouveaux ménages (323 000 par an aujourd’hui contre 250 000 dans les années 80) devrait encore accentuer la demande.