L’Union Européenne était présentée comme un projet paradisiaque à tous les états-nations européens au début de sa constitution, mais aujourd’hui, la désillusion a atteint plus d’un état, même le plus solide d’entres elles qui est la Grande-Bretagne.
Face à ce Brexit, la nouvelle expression du British Exit, littéralement « Sortie britannique », quelles seront les véritables conséquences, notamment pour le marché immobilier britannique ?
Le Brexit n’est pas une bonne nouvelle pour les propriétaires britanniques
Comme avec l’euro et le changement de la monnaie, une sortie brusque de la Grande-Bretagne de l’Union Européenne sera suivie d’une énorme vague de dépréciation de la valeur immobilière dans le pays.
De son côté, le ministre des finances britanniques, Georges Osborne, fait chauffer les propriétaires britanniques ont leur affirmant que le prix des loyers, de la vente et des crédits de maison baisseront d’une manière vertigineuse si les concitoyens britanniques voteraient pour une sortie de l’Union Européenne.
Par extension, le même homme avertit qu’une telle décision sera également accompagnée d’une énorme chute des investissements, notamment dans le secteur immobilier.
Pourquoi la Grande-Bretagne a voulu sortir de la zone Euro ?
Le gouvernement de la Grande-Bretagne considère aujourd’hui que l’Union Européenne est un grand navire qui sombre dans un abysse. Devant ce naufrage, cette nation refuse d’être spectatrice et décide de quitter les lieux pour réorienter ses stratégies vers les pays émergeants dans les domaines de la pêche, de l’agriculture, de la finance ou encore de l’immobilier au lieu d’obéir aux directives de Bruxelles.
Dans un monde ravagé par le terrorisme et par les guerres, cet état estime qu’il est vital de contrôler ses frontières et sa politique d’immigration malgré d’éventuelles retombées sur la valeur de l’immobilier et de la monnaie britannique.
La Grande-Bretagne entend, par ce Brexit, la volonté de reconquérir sa souveraineté nationale et son pouvoir décisionnel sur les questions clés liées à son avenir et à son existence sur la scène internationale.
Si ce pays est prêt à sortir dès demain de l’Union Européenne, il doit, en contrepartie, consulter ses citoyens par le biais d’un vote qui déterminera son sort et permettra aux britanniques de s’exprimer sur leur volonté vis-à-vis de ce mariage raté avec l’Union Européenne. En tout cas, là où le Brexit est avantageux pour le contrôle des frontières, il l’est moins pour la valeur de l’immobilier britannique.