Pour Jaques Friggit, il existe une relation étroite entre le revenu des ménages et les prix de l’immobilier.
Plus le pouvoir d’achat des ménages est élevé, plus les prix de l’immobilier augmentent. Tout le monde comprend cette hypothèse de départ qui reprend les principes de l’offre et de la demande.
Mais Jaques Friggit met aussi cette relation en rapport avec d’autres indicateurs, et étend son analyse à une échelle extra-nationale.
Tendances macro-économiques
Le revenu des ménages est lié à l’évolution du PIB, et donc à la croissance. Plus il y a de croissance (ie : plus le PIB augmente), plus il y a de richesse crées et plus le pouvoir d’achat des ménages augmente.
Quand la croissance stagne, les prix de l’immobilier sont très nettement en avance sur le PIB français.
Le prix des logements doit donc revenir à un point d’équilibre avec le PIB (comme en 1998 après la crise immobilière de 1991).
Jaques Friggit prévoit dans cette perspective une forte baisse des prix immobiliers dans les années à venir (près de 40%).
Comparaison avec les marchés américains et anglais
Comme pour le marché français, les marchés immobiliers aux Etats-Unis et au Royaume-Uni ont eux aussi enregistré une baisse sensible des prix immobiliers (respectivement de 18% et 16%).
Le secteur immobilier en France et de manière générale en Europe devrait continuer à évoluer vers des prix plus bas. Mais on peut aussi espérer une stabilisation de cette tendance d’ici 1 an. L’ajustement du marché a en effet connu un renversement très rapide (accentué par la crise financière mondiale). Et la chute des prix ne peux raisonnablement continuer à un rythme aussi rapide.
Ressources :
Article de Jacques Friggit : Le prix des logements sur longue période / Septembre 2009 (format Word)
Statistiques du CGEDD (Conseil général de l’environnement et du développement) : Prix des logements, transactions immobilières, taux d’intérêt …