Le groupe Loiselet & Daigremont nous a récemment fait parvenir les résultats d’une étude de « l’Observatoire nationale du bien-être dans les immeubles ». Les résultats de cette étude ont été présentés lors d’un point presse réalisé en présence de Benoist Apparu, (Secrétaire d’Etat au logement) et Philippe Loiselet (Directeur général de Loiselet & Daigremont).
Communiqué de presse
Pour vivre heureux, vivons chez soi
Qu’on se le dise : le logement, priorité des Français, reste une source de bien-être pour la majorité d’entre eux.
En 2010, dans la continuité des résultats des éditions précédentes, ‘l’Observatoire Loiselet & Daigremont du bien-être dans les immeubles’ révèle en effet que 84% des personnes interrogées déclarent se sentir bien dans leur immeuble.
L’enfer, c’est les autres
Les principales raisons de ce bien-être restent essentiellement liées à la tranquillité et au calme (63%).
La principale source de mal-être reste le voisin. 43% des personnes interrogées souffrent en effet du bruit et du comportement désinvolte de leur voisinage. Or, si on choisit ses amis, on choisit rarement ses voisins. En copropriété, la proximité peut être telle que de mauvaises relations avec l’entourage peuvent rapidement tourner au cauchemar.
Observons que 16% des personnes interrogées, qui ne se sentent pas bien dans leur logement invoquent les nuisances sonores. Ces dernières années, plusieurs réglementations ont été mises en place pour en mesurer les conséquences sur la santé et l’hygiène. Les coûts directs et indirects pour la collectivité (stress de réaction, troubles du sommeil, troubles intestinaux, surconsommation de médicaments, pertes d’audition, aggravation d’états dépressifs) sont élevés.
Propriétaire, locataire, des préoccupations semblables
Si les propriétaires semblent se sentir mieux dans leur logement que les locataires (94% contre 82%), ces derniers ne semblent pourtant pas spécialement aspirer à devenir propriétaires à tout prix. 13% estiment même qu’ils se sentiraient moins bien dans la peau d’un acquéreur.
Toutefois, tous sont concernés par l’entretien et la gestion de l’immeuble (71%) et par la disponibilité des équipements et des services de l’immeuble (55%).
Ce qui rassemble la majorité des sondés, c’est bien le sentiment de vivre heureux chez soi.
Le logement est de plus en plus perçu comme un havre de paix protecteur contre les agressions de l’extérieur (difficultés économiques, familiales). Le désir de mobilité est d’ailleurs assez faible. Très peu ont l’intention de déménager dans les 12 prochains mois (moins de 30 %).
Loin des idées reçues
Les résultats de l’étude montrent à nouveau que les Français se sentent bien dans leur immeuble et plutôt mieux dans les immeubles placés sous le régime de la copropriété (86% contre 81%). Les Français apprécient la vie en immeuble malgré la promiscuité avec le voisinage et la difficulté de vivre ensemble. Peu se plaignent spontanément de la gestion de leur immeuble (27% de ceux qui ne se sentent pas bien, c’est à dire moins de 16% de la population totale).
Pourquoi ne pas les croire ?