A partir du 1er septembre, l’acquéreur d’un bien immobilier ne sera plus obligé de prendre l’assurance de la banque qui lui accorde un crédit. En principe …
Vous avez déjà le droit de contracter une assurance autre que celle de votre prêteur.
Mais ce dernier peut refuser, et ce en toute légalité (ce qui se produit dans 90% des cas – cf interview de Maël Bernier, Paris Match, Juillet 2010).
Or cela devrait changer à partir du 1er septembre.
A cette date, votre banque ne pourra plus refuser votre demande de faire appel à une assurance de votre choix.
Mais rappelons-le : la négociation d’un crédit immobilier représente avant tout une négociation commerciale. C’est donc en principe la banque qui devrait disposer du dernier mot. Si vous ne sélectionnez pas l’assurance proposée par votre banque, cette dernière peut arguer du fait que l’assurance que vous avez choisi est insuffisante. Elle pourra alors décider de revoir à la hausse le taux de crédit et faire traîner votre dossier.
Il y aura sans doute davantage de banques qui joueront le jeu. Mais les emprunteurs ne seront toujours pas à égalité. Une personne qui dispose de plusieurs offres de crédits pourra faire jouer la concurrence. Mais les marges de manœuvre disparaissent si une seule banque accepte le crédit.
Des écarts sont parfois significatifs
Pour un acquéreur de 25 ans, l’assurance peut coûter 0.28% du capital dans une banque et 0.09% chez un assureur. Pour un crédit de 150 000 euros, sur 20 ans, avec un taux fixe à 3.65%, l’acquéreur paye dans le premier cas 35 euros d’assurance par mois, soit 8 400 euros sur 20 ans. Dans le second csoit 2700as, l’acquéreur payera seulement 11.25 euros par mois, soit 2 700 euros au total.
Attention cependant, la couverture n’est pas forcément la même d’un assureur à l’autre. Une assurance bon marché multiplie les cas d’exclusion. Il peut aussi y avoir des différences de franchises importantes en fonctions des cas.