« Les inondations font des milliards d’euros de dégâts au Canada » titrait le journal Le Monde du 25 juin dernier.
Le montant versé chaque année par les assurances canadiennes pour réparer des dégâts d’eaux s’élèverait à plus de 1.7 milliard de dollars canadiens selon des estimations récentes. On se souvient par exemple du début de l’été mouillé à Québec, où de violant orages avaient causé de nombreux dommages aux résidents de la région concernée.
Il arrive aussi que les assurances décident de ne pas rembourser, comme par exemple récemment à Calgary – Alberta – avec les inondations diluviennes:
« Les propriétaires albertains espérant déposer des réclamations pour les dégâts causés par les inondations ne recevront pas d’aide pour l’eau qui s’est infiltrée (…). Selon le porte-parole Steve Kee, il n’existe pas de protection contre les inondations en surface au Canada. » Extrait d’un article du Huffington Post.
Le site http://meteo.gc.ca met en ligne diverses informations pour pouvoir avertir la population en cas de gros risques de temps violants. Mais, en soi, pas grand-chose à faire lorsqu’une inondation survient, c’est en amont qu’il faut agir en équipant son logement avec de bons isolants et des constructions en norme.
Les dégâts d’eaux causés par des intempéries ne sont donc pas inhabituels. C’est même plutôt fréquent au Canada. En termes d’habitation, les dégâts des eaux proviennent notamment de la météo capricieuse du pays, mais pas seulement. Ils peuvent aussi être causé par des installations sanitaires défectueuses, le bris d’un conduit publique, une infiltration sur le toit, les murs ou au sol provenant de chez les voisins, un refoulement d’égout…
Et les pertes matérielles sont souvent calamiteuses : des peintures à refaire, un sol à rénover, des électroménagers à changer, le toit à rafistoler… Tout cela coûte cher et, on l’a vu, les assurances ont des clauses très restrictives qu’il vaut mieux connaître et respecter si l’on veut être couvert.
Aussi, de nombreuses habitations au Québec et au Canada sont encore loin des normes de construction imposées par le gouvernement. Cela peut être un risque supplémentaire de dégât et un frein pour les assurances.
Il existe d’ailleurs un document – le CNB, Code National du Bâtiment – qui énumère toutes les règles et contraintes liées à la construction et à la rénovation d’habitation, en lien avec la sécurité, la santé, l’accessibilité et la protection du bâtiment. Les professionnels du secteur doivent s’y tenir sous peine d’amendes sévères. Également, des réglementations spécifiques aux régions sont disponibles ici.
Sources documentaires et photo :
http://blogue.lacapitale.com/habitation/proprietaires-prevenez-les-degats-deau-2/
http://www.infoassurance.ca/static/pdf/fr/brochure_eau_fr.pdf
http://quebec.huffingtonpost.ca
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/06/25/les-inondations-font-des-milliards-d-euros-de-degats-au-canada_3435917_3222.html