Les signaux en provenance du marché immobilier ne sont pas bons.
Le marché du neuf connaît déjà un fort ralentissement depuis Octobre / Novembre 2007 (les permis de construire ont reculé d’environ 10 % sur un an selon des chiffres cités dans le journal le Monde).
Et c’est à présent le marché de l’ancien qui se retourne. Century 21 constate dans une étude publiée mardi 1er Juillet une baisse de 10 % du nombre de ventes depuis 6 mois. Et ce malgré une amorce de baisse du prix des biens immobiliers.
« De plus en plus souvent, des promoteurs privés nous proposent d’acheter des terrains qu’ils ont acquis trop cher ou des programmes qu’ils n’arrivent pas à vendre« , souligne Yves Laffoucrière, directeur général de l’immobilière 3F (2e bailleur social de France – Article du Monde, 1er Juillet 2008).
Bien entendu l’évolution des prix varie en fonction des situations. Pas de forts décrochage à Paris, Lyon et Marseille par exemple. Les prix résistent dans les centres-villes mais fléchissent par contre en périphérie. A Nantes, par exemple, les prix en centre ville progressent encore, tandis que ceux des banlieues comme Vertou reculent. Même constat autour de Toulouse ou Lille par exemple.
Les ménages modestes pourraient peut-être profiter de ces baisses. Mais le contexte macro-économique n’est pas bon avec la montée des taux du crédit à l’habitat (de 4,50 %, en juin 2007, à 5 % aujourd’hui) et le renchérissement du prix des carburants qui pèse sur le pouvoir d’achat. L’acheteur potentiel devient hésitant… et c’est bien normal.