Dans sa dernière newsletter, le site A Vendre A Louer présente les résultats d’une enquête réalisée auprès de 171 professionnels rattachés à son réseau.
Le but de cette enquête était de mieux cerner le rapport de ces professionnels de l’immobilier à leur métier mais aussi leur sentiment sur la crise immobilière.
Les agents immobiliers sont parmi les professionnels les plus durement touchés par la crise. Maillons essentiels sur le marché des transactions immobilières, les agents interrogés par l’équipe du site A Vendre A Louer se confient sur la perception et l’exercice de leur métier.
Une profession qui estime son image malmenée
83 % des agents immobiliers interrogés pensent que les Français ont une mauvaise, voire une très mauvaise image de leur profession.
77 % des agents pensent que leur profession n’inspire pas confiance au public.
Et pourtant :
68 % des agents immobiliers interrogés continuent à recommander leur métier, et ce bien qu’ils soient 72 % à ressentir une concurrence accrue entre les agences.
Un métier confronté à des attentes de plus en plus exigeantes
- Les agents interrogés estiment que les vendeurs attendent de l’agent immobilier en premier lieu :
– de prendre en charge l’administratif (à 60 %),
– d’évaluer le prix de vente (à 58 %),
– et de négocier le meilleur prix du bien (à 55 %).
- Ils pensent que les acheteurs attendent principalement de leur profession :
– de négocier le meilleur prix d’achat (pour 71 % des agents),
– de bien comprendre leurs critères de recherche (pour 69 % des agents),
– et de leur présenter de nombreux biens correspondants (pour 58 % des agents).
Des agents immobiliers qui avouent leurs difficultés croissantes
- Les situations auxquelles ils sont confrontés :
Des vendeurs qui surestiment leurs biens | 99 % |
Des vendeurs pointilleux / exigeants | 91 % |
Des démarches administratives trop lourdes | 69 % |
Des curieux qui se font passer pour des acheteurs | 47 % |
Des circonstances que les agents immobiliers constatent, dans l’ensemble, de plus en plus fréquemment, et qui contribuent à rendre l’exercice de leur profession d’autant plus difficile en temps de crise.