Le bus pour le DALO (Droit au logement opposable) doit parcourir la France jusqu’au 5 décembre pour se rendre à la rencontre des mal-logés et les informer des droits que leur donne la loi sur le Droit au logement opposable.
Une initiative du Secours Catholique et de la Fondation Abbé Pierre qui arrive peu de temps après la l’étude du projet de loi pour le logement et la lutte contre l’exclusion (défendu par Christine Boutin) par le Sénat.
Le bus du DALO est parti de Paris le 22 Octobre. il s’arrêtera dans 9 grandes villes de France : Grenoble (23 et 24 octobre), Marseille (29 et 30 octobre), Montpellier (5 novembre), Lyon (17 et 18 novembre), Metz (19 novembre), Lille (24 et 25 novembre), Toulouse (27 et 28 novembre) Paris et l’Ile-de-France (30 novembre, 1er et 2 décembre) et enfin Rennes (4 et 5 décembre).
Des militants des deux associations – Secours Catholique et Fondation Abbé Pierre -, épaulés par les membres locaux sont présents à bord de ce bus pour accueillir les mal-logés, les conseiller et les informer sur leurs droits.
Pour rappel, la loi DALO oblige l’Etat à offrir un « logement décent et indépendant » à toute personne qui en est privée à compter du 1er décembre 2008 pour les sans-abri et les mal-logés, et à partir du 1er janvier 2012 pour toutes les personnes éligibles au logement social n’ayant pas obtenu de réponse dans un délai « anormalement long » (Voir notre article sur le droit au logement opposable).
Une loi importante mais le Secours Catholique et la Fondation Abbé Pierre restent critiques et vigilants.
Les 2 associations regrettaient dans un communiqué publié sur le Nouvel Observateur « le manque de mobilisation des pouvoirs publics pour diffuser l’information et accompagner les personnes susceptibles de bénéficier » de la loi DALO ». Elles soulignent aussi le fait que le fonctionnement des commissions de recours « est très varié selon les départements, tant sur le plan de l’organisation que des règles dont elles se dotent pour examiner les dossiers déposés ». Certains représentants des associations évoquent même ce qui’ils définissent comme un « nouveau droit au logement opposable » …