La vente d’un bien immobilier génère des frais importants. Les propriétaires ont néanmoins le choix d’opter pour le viager, pour une cession progressive. Nos conseils pour trouver la solution qui vous convient le mieux.
Les propriétaires d’un appartement ou d’une maison optent en majorité pour une vente classique. La cession du bien se fait alors devant le notaire et se conclut par la signature d’un acte de vente. Mais avant cette étape finale, le vendeur doit d’abord évaluer le prix de vente de son bien. Il diffuse alors des annonces dans des journaux, sur Internet ou dans des agences immobilières (qui toucheront une commission comprise entre 5 et 7% de la vente). Mais il peut également profiter de son réseau personnel. Lorsque les potentiels acheteurs sont intéressés, ils peuvent visiter le bien avec le propriétaire ou l’agent immobilier. Les propositions et négociations peuvent s’ouvrir. Lorsqu’une offre d’achat une validée, un compromis de vente est signé et l’acquéreur peut bloquer la transaction en versant une indemnité d’immobilisation. Les formalités de vente devront lui être retournées avant que l’acte définitif devant le notaire ne soit signé. L’acheteur paiera à ce moment-là le solde du prix de vente et les clés devront lui être remises.
Vente en viager : miser sur l’avenir
La vente en viager dépend de la durée de vie du propriétaire appelé crédirentier. Ce dernier doit signer en premier lieu un contrat de vente avec l’acheteur (débirentier). Celui-ci verse alors une rente viagère tous les mois jusqu’au décès du vendeur : elle sera déterminée en fonction de la valeur du bien, son taux de rendement et l’espérance de vie du vendeur. Le contrat peut néanmoins prévoir le versement d’un bouquet, qui est un paiement comptant d’une somme lors de la signature de l’acte de vente, diminuant ainsi par la suite le montant des mensualités. Cette option de vente est possible que le logement soit occupé ou non par le vendeur, mais lorsqu’il est vide, la rente est plus élevée et l’ensemble des charges, frais et travaux sont assumés par l’acquéreur (sinon il ne paie que les gros travaux). On retrouve notamment ce cas sur le marché immobilier parisien.
Article proposé par « Loise » pour le groupe Logic-immo …